2011/2/1 Ce mardi 1er février 2011, la salle du 28-Septembre du palais du peuple a servi de cadre au lancement d'un atelier axé sur la révision du Code minier guinéen. Un atelier organisé par le PROJEG (Programme Concerté de Renforcemlent des Capacités des Organisations de la Société Civile et de la Jeunesse Guinéennes) qui a pour coordinateur national Mouctar Diallo.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence, naturellement, des membres du PROJEG, des membres de la Coalition PCQVP (Publiez Ce Que Vous Payez), des membres du CNOSCG (Conseil national des Organisations de la Société civile guinéenne) et des Partenaires français. Dans le discours introductif, le président de la Coalition PCQVP, Taran Diallo, a placé l'événement dans son contexte. L'honneur est revenu ensuite au président du CNOSCG, Ibrahima Sory Cissoko de prononcer le discours d'ouverture. Un discours dans lequel le successeur de feu Ben Sékou Sylla a fait remarquer que la révision du Code minier revêt un intérêt particulier pour l'ensemble des acteurs du mouvement social guinéen. “Les mines en Guinée durant ces dernières années ont révélé toutes les facettes de la déliquescence des Institutions de l'Etat: de la mauvaise gouvernance en passant par la corruption, le détournement des biens publics et enfin la mauvaise répartition des richesses nationales”, a-t-il ajouté.
Avant de déclarer l'ouverture de l'atelier, Ibrahimla Sory Cissoko a tenu à remercier la Coopération française pour son appui à la société civile guinéenne et à féliciter l'équipe exécutive du PROJEG pour sa disponibilité constante.
Après les discours, le consultant Thierno Ousmane Wann s'est fait le devoir de présenter le contexte, les objectifs et le programme de l'atelier axé sur la révision du Code minier guinéen. Certains participants venus des quatre régions du pays ont pris tour à tour la parole pour parler de la problématique de l'exploitation minière dans leurs zones respectives.
De leurs interventions, l'on a retenu dix thèmes qui ont fait par la suite l'objet de discussions dans les différents groupes de travail constitués: la Transparence, la Répartition de la rente et l'utlisation des revenus; le Développement local; l'Emploi et la Formation; les Conditions de vie et de travail; l'Envioronnement et le Social; la Fiscalité; les Exploitations artisanales; la Délivrance des titres miniers et de carrière; l'Application du Code.
Cette première partie de l'atelier, consacrée à la révision du Code minier, prendra fin ce mercredi 2 février. Quant à la deuxième partie, elle sera consacrée à la réintégration de la Guinée dans le processus ITIE (Inititiative de Transparence des Industries Extratctves).
Mamy Dioubaté |